Ce dimanche 11 novembre 2018, de nombreux Avéens de toutes les générations se sont rassemblés autour du monument aux morts afin de commémorer les enfants de Saint Avé morts pour la France. Plusieurs membres des Quatre Saisons étaient présents. Symboliquement quatre d’entre eux ont en partie animé cette cérémonie de recueillement.
Après avoir rappelé la mémoire des derniers soldats tués dans les dernières minutes qui précédaient la fin des hostilités:
10h55: Augustin TREBUCHON 40 ans, après 4 ans de guerre est tué d’une balle dans la tête à Vrigne dans la Meuse. C’était le dernier Français tué au front
10h55: Auguste RENAULT 21 ans, est tué par un éclat d’obus près de Chimay en Belgique. Originaire de Saint Trimoël (22), Il est le dernier Breton tué au front
10h58: George PRICE, soldat canadien de 25 ans est tué d’une balle en plein cœur tirée par un sniper allemand. Il est le dernier soldat du Commonwealth tué au front.
10h59: Henry GUNTHER soldat américain de 23 ans est tué d’une rafale de mitrailleuse à Chaumont devant Damvillers (55). Il est le dernier soldat américain tué au front et dernier combattant allié tué durant le conflit.
Puis nos quatre amis lurent un texte de Maurice GENEVOIX extrait de « Ceux de 14 » et un poème de Guillaume APOLLINAIRE: « Bleuet.
Maurice GENEVOIX, Académicien, ancien combattant et mutilé de guerre écrit dans « Ceux de 14 »:
C’étaient eux les vainqueurs…
« Ils avaient tous des visages terreux, aux joues creuses envahies de barbe … la plupart semblaient infiniment las et misérables. Pourtant c’étaient eux qui venaient de se battre avec une énergie plus qu’humaine, eux qui s’étaient montrés plus forts que les balles et les baïonnettes allemandes; c’étaient les vainqueurs. Et j’aurais voulu dire à chacun l’élan de chaude affection qui me poussait vers tous, soldats qui méritaient maintenant l’admiration et le respect du monde, pour s’être sacrifiés sans crier leur sacrifice, sans comprendre même la sublimité de leur héroïsme ».
« Ce que nous avons fait, c’est plus qu’on ne pouvait demander à des hommes … et nous l’avons fait ».
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